Les contrefaçons: une politique claire et transparente et une tolérance zéro.
La délocalisation de l'industrie électronique en Asie a mis en évidence le problème des contrefaçons. La Chine, en particulier, est connue pour le peu de moyens qu'elle consacre à la protection de la propriété intellectuelle, des patentes ou des copyrights.
Nos déchets d'ordinateurs et d'appareils électroniques sont expédiés en Chine, Inde et Kenya (pour ne citer que ces seuls pays), souvent illégalement, pour être traités, le plus souvent par des villageois de tous âges équipés de seuls marteaux et tenailles qui vont casser les circuits imprimés pour récupérer les composants qui y sont soudés. Les conséquences de ce "recyclage" sont désastreuses pour l'environnement et pour les populations locale: ces déchets contiennent en effet des substances dangereuses comme le mercure, le lithium, le cadmium et le plomb.
Ces composants sont ensuite nettoyés, remis à neuf et rétamé. Le marquage d'origine est éliminé: il ne reste que des PLCC44, DIP16, SO8... classés par boîtiers. Ils seront remarqués et réemballés selon les besoins du marché, parfois de façon maladroite, mais de plus en plus souvent de façon professionnelle et quasi indétectable à la vue du consommateur sans examen approfondi.
D'autres formes de contrefaçons sont plus pernicieuses: des clones sont fabriqués dans des ateliers clandestins pour être revendus sous des labels divers. Ces pièces fonctionneront quelques semaines ou quelques mois après avoir été montées, et provoqueront des disfonctionnement et des court-circuits à court ou moyen terme.
Enfin, il n'est pas rare de voir sur le marché des pièces d'origine, rejetées par le fabricants, et détournées pour être récupérées par des escrocs qui n'ont aucune peine à les vendre à vil prix. Le principal pays d'origine de ces pièces est la Chine. Shenzhen est le point de chute de la plupart de ces fausses pièces, qui sont ensuite exportées aux USA et en Europe.
Au-delà des pertes financières importantes, en particulier auprès des fabricants et de leur clients, la santé et la vie des utilisateurs se trouve menacée par la contrefaçon.
L'équipe d'AC ATEL Electronics est tout à fait consciente de ce problème et entend bien prendre ses responsabilités en tant qu'acteur dans la lutte active contre la contrefaçon. Pour ce faire, nous avons pris plusieurs mesures radicales au cours de l'année 2007, qui visent à réduire à zéro tout risque de recevoir de la marchandise contrefaite.
Tout d'abord, notre expérience du marché vieille de bientôt 30 ans nous permet de sélectionner sévèrement nos fournisseurs. Les composants que nous achetons proviennent de sources autorisées ou des fabricants en direct grâce aux bons contacts que nous avons établis avec certaines usines, et aux franchises que certains de nos bureaux ont acquises.
Si les pièces recherchées sont obsolètes ou en allocation et que l'approvisionnement doit venir du spot market, nous prennons toutes les précautions nécessaires avant même de remettre notre devis à nos clients: nous ne prennons en considération que les pièces offertes dans leur emballage d'origine. Nous nous procurons des photos et analysons codes barres et numéros de lots, en faisant appel au fabricant pour le contrôler si nécessaire. Nous réagissons très vite, et nos moyens de communication modernes nous permettent d'obtenir ces informations en quelques heures.
Les composants arrivant chez nous sont alors photographiés et examinés au microscope électronique. Si les pattes ou le marquage nous semblent suspects, nous ne prendrons pas le risque de l'envoyer à notre client. Si nous parvenons à la preuve que nous à faire à des contrefaçons, nous dénonçons l'infraction à l'OLAF, nous ne renvoyons pas les pièces contrefaites au fournisseur afin d'éviter qu'elle ne soient remises sur le marché, mais les tenons à la disposition des douanes.
Pour montrer à nos clients que nous prenons la responsabilité des produits que nous vendons, nous offrons une garantie à vie. Au-delà des 30 jours habituellement accordés sur ce marché, nous pensons qu'il est légitime que le client qui commande des pièces neuves, d'origine et fonctionnant selon les spécifications du fabricant reçoive ce qu'il a commandé, et qu'il ne peut y avoir de date limite dans la découverte d'un problème lié à un composant contrefait.